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Les huiles essentielles au-delà des mythes

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« Les huiles essentielles, j’y crois pas! »


Un jour, sur un salon, un homme s’arrête devant moi :— « Ah moi, les huiles essentielles, je n’y crois pas ! »


Cette phrase m’a fait sourire. Parce qu’en réalité, l’aromathérapie n’a rien à voir avec une question de croyance. Ce n’est ni un rituel ni une superstition. C’est une science.


Aller au-delà des mythes c’est comprendre qu’une huile essentielle, c’est 100 % de molécules actives. Identifiables. Mesurables en laboratoire.


Elles interagissent avec notre organisme de manière précise et reproductible.


Pas de “sent-bons inoffensifs” ici, mais des concentrés puissants.


Alors oui, on peut ne pas aimer leur odeur. On peut choisir de ne pas les utiliser. Mais croire ou ne pas croire ?


Cela n’a pas de sens. Elles agissent, point.



Quand la pharmacie moderne oublie qu’elle doit beaucoup… aux plantes


On oppose souvent “plantes” et “médicaments”.


En réalité, la frontière est beaucoup plus fine.La plupart des médicaments de synthèse viennent de molécules naturelles. On les a isolées, reproduites, modifiées.


Cependant, en isolant une seule molécule, on perd la synergie. Cette interaction subtile entre toutes les molécules d’une huile essentielle. C’est elle qui renforce certaines actions, qui limite certaines toxicités. Un équilibre que le médicament ne reproduit pas.


Faut-il en conclure que l’huile est “bonne” et le médicament “mauvais” ?

Non bien sûr !

C’est une complémentarité.Les médicaments s’appuient sur des essais cliniques solides.


Les huiles essentielles apportent une vision globale, mais encore peu étudiée dans certains domaines.


Le bon sens, c’est de savoir quand utiliser l’un, quand privilégier l’autre, et quand les associer.


C’est naturel, c’est donc sans risques !


C’est l’idée reçue la plus tenace.


Parce que ça vient des plantes, on croit que c’est sans danger.


Faux.


Certaines huiles sont irritantes. D’autres neurotoxiques à forte dose. D’autres encore peuvent surcharger le foie. La toxicité peut être immédiate, ou cumulative avec le temps.


En France, la législation protège le public : certaines huiles sont interdites à la vente libre.

Ailleurs dans le monde, en revanche, on les trouve en en libre-service, parfois sans aucune indication sur l’étiquette.



Les huiles essentielles pures : c’est plus efficace !



C’est une vision simpliste. Ou trop générale.


Pure, l’huile traverse la peau très vite, passe dans le sang : utile pour une action générale lors d'une infection par exemple.


Diluée, elle reste plus longtemps dans les tissus : idéale pour un effet local, comme sur une douleur musculaire.



Quand on parle dilution, on parle de stratégie.


C’est la maîtrise de cette stratégie qui fait la différence entre une utilisation approximative et une utilisation précise, efficace.

Professionnelle.



Plus de gouttes = plus d’efficacité ?


Erreur classique.


En aromathérapie, plus n’est pas mieux.


Les huiles suivent des courbes dose-réponse complexes. Une petite dose peut suffire. Une dose trop forte inverse parfois l’effet, ou provoque une réaction indésirable.


Et puis, il y a une autre dimension : l’écologie.

Quelques millilitres d’huile essentielle, ce sont des dizaines de kilos de fleurs, de feuilles, d’écorces.


Un usage déraisonné, ce n’est pas seulement risquer sa santé. C’est aussi peser lourd sur les ressources végétales.



Miracle ou mirage : que peuvent vraiment les huiles essentielles ?


“Les huiles essentielles, ça guérit tout”.

C’est séduisant… et faux.


Elles peuvent soulager, accompagner, améliorer le confort. Mais elles ne couvrent pas tous les besoins de santé.


Parler d’une médecine “douce” contre une médecine “dure”, c’est un piège. Cela fait croire qu’il faut choisir un camp.


En réalité, il n’existe qu’une seule médecine : celle qui soigne efficacement.Les huiles essentielles trouvent leur place dans une approche intégrative, où l’on combine rigueur scientifique et vision globale du terrain, plutôt que de se limiter au traitement du seul symptôme.



Une seule posologie pour tous ?


Un adulte, un enfant, une femme enceinte, une personne âgée… ou même un animal, n’ont pas la même physiologie ni la même tolérance.


Ce qui est bien supporté par l’un peut être dangereux pour l’autre.


L’individualisation est donc indispensable. Adapter la dose, la dilution, la voie d’administration à chaque profil : c’est la clé, à la fois pour la sécurité et pour l’efficacité.



Derrière chaque flacon, un univers unique


Chaque huile essentielle est un univers chimique singulier, avec ses atouts et ses limites.


Les généralités n’ont pas leur place.


Pour dépasser les mythes, il faut apprendre à connaître chaque huile pour ce qu’elle est, à comprendre son action et son champ d’utilisation.


C’est exactement ce qu’apporte une formation en aromathérapie :

  • quitter l’approximation,

  • adopter une pratique éclairée,

  • et tirer le meilleur parti de ces outils puissants. En toute sécurité.



Vous souhaitez vous former? L'EFAI vous propose une formation scientifique et pratique complète, adaptée à tous.


Pour en savoir plus demandez à être rappelé pour en discuter ?

 

 
 
 

1 commentaire

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Laurent
01 oct.
Noté 5 étoiles sur 5.

ABSOLUMENT ! Une huile essentielle, c’est 100 % de molécules actives. Identifiables. Mesurables en laboratoire.

*Pas des “sent-bons”, des concentrés puissants !

*Pure ne veut pas dire mieux.

*Naturel n’égale pas inoffensif.

*Plus de gouttes n’augmente pas l’efficacité.

*L’aromathérapie n’est pas une croyance.

C’est une science !🔬


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